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Nous savons aujourd’hui que les émotions positives et l’empathie favorisent les capacités cognitives de l’élève.
Or un élève de maternelle ne sait pas toujours exprimer ce qu’il ressent. Un groupe d’enseignants s’est interrogé sur cette question et vous propose des pistes de réponses pour prendre en compte les émotions dans les apprentissages.
Pourquoi le travail sur les émotions est important ?
Catherine Gueguen, pédiatre, s’appuie sur les apports en neurosciences affectives pour expliquer l’influence des émotions sur les apprentissages. Lorsque l’enfant ressent une émotion négative, il sécrète du cortisol, l’hormone du stress, qui bloque la maturation du cerveau. Au contraire, lorsqu’il ressent une émotion positive, il sécrète de l’ocytocyne, l’hormone de l’attachement et de l’amour, qui elle-même va provoquer la sécrétion de dopamine (stimule la motivation d’apprendre, donne du plaisir à vivre et de la créativité), des endorphines (procurent du bien-être) et la sérotonine (stabilise l’humeur et apaise).
De même, l’empathie que va recevoir un enfant va modifier en profondeur son cerveau affectif et intellectuel… Cela va également favoriser ses capacités cognitives telles que sa compréhension, sa mémoire, ses apprentissages, sa motivation, sa créativité. Les bénéfices sont multiples : meilleurs résultats scolaires, plus grande motivation des élèves, meilleure appréhension des mathématiques, augmentation de leurs compétences sociales, diminution des problèmes de comportement.
- Enseignant.e.s ayant participé au travail :
- Dorothée Lefebvre, école Moulin Noeux
- Martine Pawlak , école Prin Sains en Gohelle
- Sylvie Pecqueur, école Chénier Beuvry
- Adeline Givert, école Colette Beuvry
- Géraldine Masse Emf, école de Bouvigny-Boyeffles
- Fabien Duhamel, école Marie Curie Hersin-Coupigny
Commentaire sur “Les émotions à l’école maternelle”